Abonnez-vous à la newsletter
Inscrivez-vous dès maintenant ! La newsletter Haxo n'existe pas encore, mais vous serez parmi les premiers à la recevoir lorsqu'elle verra le jour
Ce qui se passe en ce moment
Auteur/autrice : Paul Sernine
Au début des années 70, une petite entreprise du centre de la France se met en tête de produire une GT capable de rivaliser avec les meilleures teutonnes ou transalpines. Légère et puissante, la Ligier JS2 aurait pu être le point de départ d’une lignée de sportives françaises. Malheureusement, prise dans la tourmente de la crise pétrolière, du fiasco de Citroën, fournisseur de l’ensemble boîte-moteur via Maserati et surtout de la désaffection du public, la petite entreprise bourbonnaise devra revoir ses ambitions à la baisse et cesser de produire sa belle GT. Production (1972-1975) : 86 exemplaires Dont : 48…
Malgré la sortie en 1961 d’une Ami 6 à peine plus haut de gamme qu’une 2CV, Citroën traverse les années 60 sans véritable voiture médiane. Ce n’est pas faute d’essayer mais chaque projet (C60, projet F) finit à la poubelle faute de trouver le juste milieu. Lancé en 1967, le projet G va accoucher en un temps record d’une GS intéressante et moderne, mais manquant cruellement de souffle. Pourtant, malgré sa gestation éclair, la GS va séduire les citroenistes en leur apportant enfin une voiture globalement fiable et conforme à l’idée qu’ils se font de leur marque fétIche, avec, cerise…
Avec la montée progressive de Citroën à son capital, Panhard perd chaque année un peu plus d’indépendance. Contrainte à ne pas concurrencer l’actionnaire, la marque doyenne doit aussi faire face à des budgets ridicules pour renouveler sa gamme. La PL17 (qui deviendra sur le tard 17 tout court) en est la conséquence : au lieu d’un remplacement de la Dyna Z, elle n’en sera qu’un restylage certes visuellement profond, mais techniquement semblable et pour une diffusion quasiment identique. Une diffusion identique, certes, mais insuffisante pour sortir Panhard de l’ornière où elle se trouve. Production (1959-1965) : 166 192 exemplaires Dont…
Dans la seconde partie des années 50, Citroën fait le grand écart : il existe un trou béant entre sa petite 2CV, séduisant les classes populaires et rurales, les primo-accédants ou les épouses bourgeoise, et les DS et ID onéreuses, statutaires et technologiques. Pour combler ce gouffre, la marque va proposer une étonnante Ami 6 basée sur la 2CV et dont le style, signé Flaminio Bertoni, est très personnel. Plus puissante, plus habitable et plus cossue que sa petite soeur, l’Ami 6 va faire une très honnête carrière malgré une forte concurrence, surtout grâce à sa version break plus pratique…
Consciente des limites du coupé 200 face à une concurrence toujours plus affûtée, l’équipe Venturi s’attaque dès 1988 à une évolution plus puissante de son modèle phare : une évolution logique d’autant que le PRV s’y prête volontiers donnant naissance au coupé 260 dont le nom résume la nouvelle puissance. Avec sa ligne toujours aussi actuelle et même une déclinaison Transcup, la nouvelle 260 n’a que peu de défauts, si ce n’est un prix excessif doublé d’une image méconnue auprès du grand public comme à l’international. Ajoutons à cela la tempête dans laquelle se trouvait l’entreprise à l’époque, et l’on…
Depuis le lancement de l’A310 en 1971, Alpine n’a cessé de tenter de rivaliser avec Porsche en montant en gamme, modèle après modèle. Loin du modèle initial, concrétisé magistralement par l’A110, les sportives de Dieppe chassaient l’allemande sans jamais en avoir les moyens ni les performances. Pourtant, avec l’A610, la firme pensait avoir enfin rattrapé son retard, espérant démontrer, enfin, le bien fondé de sa politique. Hélas, la nouvelle sportive française ne sut jamais trouver sa clientèle malgré des qualités évidentes et dut se contenter de faire de la figuration sur le marché avec une diffusion quasiment confidentielle tournant à…
Après avoir racheté les filiales européennes de Chrysler, le groupe PSA décide d’unifier les différentes entités et modèles sous une bannière commune, Talbot, en juillet 1979. A cette occasion, les 1307/1308/1309 changent aussi d’appellation pour devenir 1510 et bénéficier d’un ravalement de façade. Un an plus tard, PSA double la mise en déclinant une version tricorps dénommée Solara. Avec ce duo, Talbot doit patienter sur le segment de berlines familiales le temps que la nouvelle gamme s’organise. Hélas, malgré l’excellente base C6, 1510 comme Solara verront leurs ventes chuter rapidement : le manque d’image, les grèves de 1982, la désorganisation…
Lancée dans une politique de véhicules de moyenne gamme, sérieux et honnêtes, satisfaisant une classe moyenne cherchant robustesse et coût de revient, Peugeot enfonce le clou avec la 404 lancée en 1960. Bien que techniquement proche de la 403, qui devient alors l’entrée de gamme de la marque, la 404 s’en démarque par des performances supérieures, un standing revu à la hausse et surtout par un style beaucoup plus affirmé signé Pininfarina. Déclinée en de multiples versions, elle n’a pas la flamboyance d’une DS, mais séduit largement une clientèle aussi bien française qu’internationale, faisant rentrer Peugeot dans une autre dimension.…
Plus diffusée que la DS, partageant ses lignes et affichant autant sinon plus de qualités, l’ID est pourtant restée dans l’ombre de sa sœur, plus prestigieuse. Pourtant, l’imaginaire collectif lui rend grâce, d’une certaine manière : nombreux sont ceux qui croient avoir des souvenirs en DS, alors qu’il ne s’agissait sans doute que d’une ID, l’associant ainsi au prestige de la grande Citroën. Cependant, n’allez pas croire qu’elle n’est qu’une version low-cost de la DS. Il s’agit en réalité d’une version simplifiée destinée à séduire ceux que la technologie (et son lot de pannes à répétition) rebutait encore (à raison)…
Remplaçant la Dyna X à la fin de l’année 1953, la Dyna Z est une berline plus valorisante et plus logeable mais elle conserve les fondamentaux de sa devancière tout en appliquant les principes du concept Dynavia de 1949. Économique comme une 4 CV, logeable comme une 11 CV et performante comme une 15 CV, la nouvelle Dyna réussit ce tour de force grâce à petit bicylindre à fort rendement (pour l’époque), à l’emploi de l’aluminium (au départ du moins) et à un travail important en soufflerie. Avec la Dyna Z, Panhard pense avoir la voiture idéale pour affronter les…